Selon une nouvelle étude Accenture, les nouvelles technologies révolutionnent la relation qu’entretiennent les investisseurs européens avec leurs conseillers financiers
27 % des investisseurs européens ont changé de société de gestion de patrimoine pour bénéficier d’outils ou de services numériques.
Paris, le 30 mars 2015 - Les nouvelles technologies modifient la relation entre les conseillers financiers et leurs clients, et changera, à terme, la dynamique entre les investisseurs et les sociétés de gestion de patrimoine. Telle est la conclusion de l’étude Accenture, qui s’appuie sur une enquête menée auprès de 1 200 investisseurs européens issus de la « Génération D » (ou « Génération Digitale ») : des européens, à moyens et hauts revenus, qui investissent leur patrimoine ou souhaitent le faire et qui sont adeptes du numérique. L’étude révèle que ces investisseurs et potentiels investisseurs plébiscitent les nouvelles technologies qui leur permettent d’améliorer leurs connaissances en matière de placements et qui leur offrent des fonctionnalités de planification avancée et d’analyse de scénarios. Les sociétés de gestion de patrimoine qui feront la différence seront celles à même de proposer de tels outils à leurs clients et de repenser leur modèle économique pour mieux répondre aux besoins des investisseurs traditionnels, comme de ceux qui souhaitent gérer de manière plus autonome leurs placements.
Selon l’enquête, 27 % des investisseurs ont changé de conseillers financiers pour avoir accès à de nouveaux outils ou services numériques. L’étude montre également que les nouvelles technologies qui « font vraiment la différence » et peuvent influencer le choix d’un gestionnaire plutôt qu’un autre sont celles qui aident les investisseurs à cerner leurs objectifs à long terme, à planifier leur retraite et/ou leur succession et à placer automatiquement leurs actifs, tout en leur offrant une vision à 360 degrés de leurs comptes bancaires.
Par ailleurs, 25 % des investisseurs européens les plus fortunés déclarent qu’ils n’hésiteraient pas à changer de prestataire s’ils ne pouvaient obtenir le service ou l’outil en ligne qu’ils désirent.
« Les investisseurs s’appuient davantage sur les nouvelles technologies pour mieux appréhender les tendances, les enjeux qui sous-tendent leurs décisions et les gains attendus », indique Philippe Vidal, directeur exécutif, responsable de l’activité banque et marchés de capitaux chez Accenture. « Les sociétés européennes de gestion de patrimoine se montrent généralement plus réticentes à proposer des outils numériques dans leur offre de services, et s’attachent plutôt à développer des relations personnelles avec leurs clients. Notre étude indique pourtant que, loin de faire fuir les investisseurs, une stratégie tournée vers le numérique permet de renforcer cette relation et, de fait, d’attirer les clients les plus rentables. »
Les outils les plus appréciés par les investisseurs français sont, à 64%, ceux qui leur permettent de réduire les frais de transaction et les honoraires, à 40 % d’accéder plus facilement à leurs comptes, ou d’entrer plus aisément en contact avec leurs conseillers (40 %). Leur demande porte sur un accompagnement à la fois numérique et humain.
« Les investisseurs européens deviennent de plus en plus autonomes et collaborent de façon moins conventionnelle avec leurs conseillers - dont ils attendent un service de conseil pour les aider à concrétiser leurs projets d’investissement, plutôt qu’un service de gestion de fonds », précise Philippe Vidal. « Les sociétés doivent évoluer au même rythme que ce modèle et responsabiliser leurs clients en leur fournissant des outils numériques de vulgarisation et de planification financière leur permettant de créer une valeur ajoutée et d’améliorer l’ensemble du processus d’investissement.
De tels outils n’ont pas pour vocation de se substituer aux conseillers, mais plutôt d’aider les investisseurs à comprendre les conseils qui leurs sont prodigués et à renforcer la relation de confiance. »
La majorité des investisseurs français continuent en effet de privilégier les canaux plus traditionnels pour communiquer avec leurs conseillers, indépendamment des différents outils numériques mis à leur disposition. Les personnes interrogées en France déclarent, à 73 %, préférer les entretiens en tête-à-tête avec leurs conseillers financiers, tandis que 78 % optent pour des communications téléphoniques plutôt que pour des canaux numériques et les réseaux sociaux. Près de 90% des investisseurs français interrogés admettent qu’une relation basée sur le « tout numérique » ne serait pas efficace.
« Former les investisseurs et potentiels investisseurs offre aux sociétés de gestion de patrimoine des avantages considérables », poursuit Philippe Vidal. « Notre étude révèle que les investisseurs les mieux formés sont également ceux qui prennent le plus de risques. Ainsi, ceux qui, parmi les plus jeunes, affirment être mieux informés en matière d’investissement sont trois fois moins susceptibles que les autres de se définir comme des investisseurs traditionnels. Les sociétés qui proposent des outils numériques d’auto-formation, comme des modules de gaming ou de simulation, ainsi que des formations en ligne sous la direction de conseillers, sont mieux placées pour satisfaire le nombre croissant d’investisseurs de la « Génération D ». »
Le pôle Wealth and Asset Management d’Accenture offre des services technologiques, de conseil en gestion et d’externalisation aux établissements financiers afin de les aider à optimiser les capacités analytiques des gestionnaires d’actifs et de patrimoine, améliorer la productivité des conseillers, stimuler le chiffre d’affaires, réduire leurs coûts et contrôler leurs risques. Ce pôle compte parmi ses clients 10 gestionnaires de patrimoine qui officient à l’international et 7 des 10 plus grands gestionnaires d’actifs au monde.
Selon l’enquête, 27 % des investisseurs ont changé de conseillers financiers pour avoir accès à de nouveaux outils ou services numériques. L’étude montre également que les nouvelles technologies qui « font vraiment la différence » et peuvent influencer le choix d’un gestionnaire plutôt qu’un autre sont celles qui aident les investisseurs à cerner leurs objectifs à long terme, à planifier leur retraite et/ou leur succession et à placer automatiquement leurs actifs, tout en leur offrant une vision à 360 degrés de leurs comptes bancaires.
Par ailleurs, 25 % des investisseurs européens les plus fortunés déclarent qu’ils n’hésiteraient pas à changer de prestataire s’ils ne pouvaient obtenir le service ou l’outil en ligne qu’ils désirent.
« Les investisseurs s’appuient davantage sur les nouvelles technologies pour mieux appréhender les tendances, les enjeux qui sous-tendent leurs décisions et les gains attendus », indique Philippe Vidal, directeur exécutif, responsable de l’activité banque et marchés de capitaux chez Accenture. « Les sociétés européennes de gestion de patrimoine se montrent généralement plus réticentes à proposer des outils numériques dans leur offre de services, et s’attachent plutôt à développer des relations personnelles avec leurs clients. Notre étude indique pourtant que, loin de faire fuir les investisseurs, une stratégie tournée vers le numérique permet de renforcer cette relation et, de fait, d’attirer les clients les plus rentables. »
Les outils les plus appréciés par les investisseurs français sont, à 64%, ceux qui leur permettent de réduire les frais de transaction et les honoraires, à 40 % d’accéder plus facilement à leurs comptes, ou d’entrer plus aisément en contact avec leurs conseillers (40 %). Leur demande porte sur un accompagnement à la fois numérique et humain.
LES INVESTISSEURS EUROPÉENS SONT DE PLUS EN PLUS AUTONOMES
L’étude révèle que la relation entre les investisseurs de la « Génération Digitale » et leurs conseillers financiers évolue vers une relation de type « conseil ». Les clients étant de plus en plus capables d’effectuer leurs propres recherches, la constitution d’un portefeuille d’investissements sur lequel ils n’auraient plus qu’à apposer leur signature se justifie de moins en moins.« Les investisseurs européens deviennent de plus en plus autonomes et collaborent de façon moins conventionnelle avec leurs conseillers - dont ils attendent un service de conseil pour les aider à concrétiser leurs projets d’investissement, plutôt qu’un service de gestion de fonds », précise Philippe Vidal. « Les sociétés doivent évoluer au même rythme que ce modèle et responsabiliser leurs clients en leur fournissant des outils numériques de vulgarisation et de planification financière leur permettant de créer une valeur ajoutée et d’améliorer l’ensemble du processus d’investissement.
De tels outils n’ont pas pour vocation de se substituer aux conseillers, mais plutôt d’aider les investisseurs à comprendre les conseils qui leurs sont prodigués et à renforcer la relation de confiance. »
La majorité des investisseurs français continuent en effet de privilégier les canaux plus traditionnels pour communiquer avec leurs conseillers, indépendamment des différents outils numériques mis à leur disposition. Les personnes interrogées en France déclarent, à 73 %, préférer les entretiens en tête-à-tête avec leurs conseillers financiers, tandis que 78 % optent pour des communications téléphoniques plutôt que pour des canaux numériques et les réseaux sociaux. Près de 90% des investisseurs français interrogés admettent qu’une relation basée sur le « tout numérique » ne serait pas efficace.
LES SOCIÉTÉS ONT TOUT À GAGNER À FORMER LA « GÉNÉRATION DIGITALE »
Dans 40 % des cas, les jeunes sondés en Europe (âgés de 22 à 32 ans) se définissent comme des investisseurs « traditionnels », contre 23 % pour ceux de la Génération X (âgés de 33 à 47 ans) et 34 % pour ceux issus du baby-boom (âgés de 48 à 65 ans). Seuls 21 % des jeunes issus de la Génération Y, se disent être des investisseurs avertis, soit près de 20 % de moins que les baby-boomers et les personnes issues de la Génération X (38 %). Par ailleurs, les plus jeunes, en particulier ceux qui appartiennent aux catégories les plus aisées, expriment leur volonté de disposer de nouvelles technologies leur permettant de se familiariser aux problématiques financières. Ainsi, 38 % d’entre eux affirment être « très » voire « extrêmement » soucieux d’améliorer leurs connaissances en matière d’investissement, et 43 % d’entre eux souhaitent mieux comprendre les mécanismes et les stratégies d’investissement. En outre, si, d’après l’enquête, les plus jeunes sont ceux qui se méfient le plus et se montrent peu satisfaits des services fournis par les conseillers financiers, ce sont également ceux qui accordent le plus d’importance aux contacts avec ces mêmes conseillers.« Former les investisseurs et potentiels investisseurs offre aux sociétés de gestion de patrimoine des avantages considérables », poursuit Philippe Vidal. « Notre étude révèle que les investisseurs les mieux formés sont également ceux qui prennent le plus de risques. Ainsi, ceux qui, parmi les plus jeunes, affirment être mieux informés en matière d’investissement sont trois fois moins susceptibles que les autres de se définir comme des investisseurs traditionnels. Les sociétés qui proposent des outils numériques d’auto-formation, comme des modules de gaming ou de simulation, ainsi que des formations en ligne sous la direction de conseillers, sont mieux placées pour satisfaire le nombre croissant d’investisseurs de la « Génération D ». »
Le pôle Wealth and Asset Management d’Accenture offre des services technologiques, de conseil en gestion et d’externalisation aux établissements financiers afin de les aider à optimiser les capacités analytiques des gestionnaires d’actifs et de patrimoine, améliorer la productivité des conseillers, stimuler le chiffre d’affaires, réduire leurs coûts et contrôler leurs risques. Ce pôle compte parmi ses clients 10 gestionnaires de patrimoine qui officient à l’international et 7 des 10 plus grands gestionnaires d’actifs au monde.